STANISLAS GOIN
STANISLAS GOIN est né à Bordeaux le 7 juin 1989. Dés l’enfance, il se passionne pour le dessin, la bande dessinée en particulier. Il va commencer à esquisser sur les bancs du Lycée des personnages aux traits humoristiques, presque caricaturaux qui seront désormais sa marque de fabrique. Très rapidement, ses héros Arthur et Nelson, vont prendre forme. Si l’artiste hésitait au début pour leur attribuer un nom, il finit par les nommer les Glands, en hommage à une célèbre citation de Jean Bouchon.
Il intègre les Beaux-arts de Versailles en 2012, et poursuit actuellement ses études, en troisième année. Son goût prononcé pour le 9ème art n’a cessé d’augmenter depuis qu’il a intégré la prestigieuse école, par ailleurs son rêve serait de faire vivre ses protagonistes, dans un premier temps au travers d’esquisses et dans un second, sous la forme numérique pour aboutir in fine à une production animée.
Sa passion se résume essentiellement autour du dessin, de la peinture et de la bande dessinée. Son objectif est de transmettre un message ayant attrait à l'amusement et à l'étrange.
A l’école, il semblait enthousiasmé à l’idée de montrer certaines de ses œuvres à ses camarades en transmettant sa passion pour les personnages comiques. Il a ainsi développé au fil des années un concept à partir des deux personnages. La première fois qu'il a eu cette idée, l'histoire s'intitulait « les deux bonshommes » puis par les conseils de sa famille et de sa sœur, il a fini par intituler son œuvre « Les Glands ».
Il passe ainsi beaucoup de temps à faire des croquis sur des carnets et à révéler progressivement son univers. Ses artistes préférés sont Robert Combas qu'il admire beaucoup, Hervé Di Rosa dont l'univers contrasté des personnages et des formes étranges l'intéresse beaucoup.
Il puise son inspiration dans les œuvres du mouvement de la figuration narrative, souhaitant remettre à jour ce courant, et en faire une nouvelle interprétation.
Ainsi, il puise ses ressources dans l'univers de Disney mais aussi dans les chefs d’œuvre de Tim Burton ou encore dans les films de Steven Spielberg.
Ses travaux nous dévoilent une double facette de l’artiste.
D’un côté, on y retrouve son profil humoristique par le biais de personnages cartoonesques tout droit dérivés des bandes dessinées.
Et d’un autre, on découvre l’aspect beaucoup plus sombre du jeune homme, fasciné par les rapports de force et qui tente de le retranscrire dans ses réalisations picturales.
Lola Gridovski